Un bus gros porteur de Vatican express parti de Bamenda s’est renversé hier soir, les roues en l’air, dans la zone de Makénéné, à la limite entre les régions de l’Ouest et du Centre. Pour l’heure, le bilan n’est pas encore connu, mais il est fort probable qu’il y ait des morts, au regard de l’état du véhicule de 70 places qui a quitté la chaussée, pour se retrouver hors de piste.
C’est le 3ème accident connu de cette journée du mardi 2 juillet 2024. Avant Vatican express, c’est le département du Haut-Nkam qui en avait déjà enregistré deux, dont un avec des morts. Il s’agit notamment de ce bus coaster qui a fait collusion avec une RAV 4 à Fonkouakem, à 7km de Bafang, sur la route de Douala. La veille, c’est la ville de Dschang qui s’était enregistrée au niveau de la falaise. Ici, un bus de Trésor voyages a achevé sa course dans le ravin, dévié de son trajet par un poteau électrique qui lui est tombé dessus, selon les explications d’un témoin. Laissant sans vie plusieurs dizaines de personnes.
Landry Nguémo
La semaine dernière déjà, c’est l’ancien international Landry Nguémo qui perdait la vie à Obala. Le véhicule de l’ancien Lion indomptable a été percuté par un camion qui effectuait un « mauvais dépassement » à un virage. L’homme qui revenait de l’Ouest, et son chauffeur, y ont laissé leurs vies.
C’est une période particulièrement sombre sur les routes du Cameroun, notamment la région de l’Ouest où tous ces accidents sont survenus. Cela survient au moment où la compagnie Real vient d’être suspendue par le ministère des Transports pour 15 jours. Ce qui crée des embouteillages dans d’autres agences. Ainsi, les jours, les mois et les années se suivent et se ressemblent sur les routes camerounaises. Etroites, pas toujours matérialisées, avec des nids de poules. Autant de facteurs qui entretiennent la série noire particulièrement en cette période de vacances scolaires qui voient un afflux de voyageurs sur les routes. L’Etat continue de réagir de la même manière : suspendre les véhicules et les agences de voyages, considérées comme seuls fautifs.